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La Maison de la Monnaie Belge

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Vous comprendrez que cette décision n’a pas été facile à prendre. Notre équipe a toujours été dévouée à vous offrir le meilleur service possible, et même pendant la période de fermeture, nous répondrons à vos questions aussi rapidement que possible.


Nous vous sommes incroyablement reconnaissants pour votre confiance et votre fidélité au cours des années passées.

Bien que ce voyage prenne fin pour nous, nous sommes convaincus que votre passion pour les pièces de monnaie et la numismatique continuera de vous captiver.


Nous vous souhaitons beaucoup de succès et surtout beaucoup de plaisir avec votre merveilleux passe-temps.


Cordialement,
La Maison de la Monnaie Belge

14 septembre 1852: le duc de Wellington commémoré

18 juin 1815 les 2 plus importants stratèges militaires du 19ème siècle s’affrontèrent à Waterloo : Napoléon commandait les troupes françaises, Wellington commandait les troupes jointes anglaises, allemandes et belgo-néerlandaises. Le résultat est célèbre. Wellington et ses alliés gagnèrent, certains prétendent au dernier moment.

1769-1852
Dans un blog précèdent
je me suis arrêté sur la date de naissance de Napoléon le 15 août 1769. Aujourd’hui je veux commémorer la date de la mort du duc de Wellington, grand rival de Napoléon. Wellington naquit en 1769 tout comme Napoléon. Il vint au monde le 1er mai 1769, 3 mois et demi après l’empereur. 83 ans plus tard, le 14 septembre 1852,  mourut ‘le duc de fer’. A cette date il avait survécu son grand rival Napoléon de 31 ans. Napoléon mourut en 1821, à l’âge de 51 ans, après 6 ans d’exil sur l’ile de Saint Helene dans l’océan Atlantique, à 8212,65 km de son ancien empire. D’ ailleurs Wellington connaissait l’ile. Il y séjourna un mois en 1805 lors de son retour des Indes à Londres.

Carrière militaire
Arthur Wellesley, duc de Wellington depuis 1804, commença sa belle carrière militaire en 1787 comme sous-officier. Il lutta contre les troupes révolutionnaires françaises aux Pays Bas. Il eut aussi des succès sur les champs de bataille aux Indes et au Danemark. En 1813 il repoussa définitivement les français d’Espagne. Le 10 avril 1814 son armée anglo-portugaise attaqua près de Toulouse l’armée napoléonienne du maréchal Soult. Le 11 avril Napoléon abdiqua. La campagne désastreuse en Russie de 1812 et la bataille perdue à Leipzig en 1813 mirent fin à son règne. Lorsque Soult apprit la nouvelle concernant l’abdication, il cessa la lutte. Wellington lui accorda une retraite honorable. Napoléon fut exilé sur l’ile d’Elbe se trouvant dans la mer Méditerranée.

9 mois plus tard il était de retour en France. 100 jours plus tard son règne rétabli s’écroula avec la bataille de Waterloo. Waterloo Napoléon fut sans aucun doute le moment suprême de Wellington.

Wellington et Napoléon
Des deux je considère Napoléon le plus grand génie militaire. Wellington fut un compétent commandant qui apprit son métier dans presque 60 (!) champs de bataille. Il s’efforça de déployer ses troupes de manière à ce que le moins de vies soient perdues pendant les combats. Napoléon s’en souciait moins.

Ces deux seigneurs de guerre commencèrent leur carrière uniquement en tant que militaire. Wellington occupa aussi occasionnellement des postes civils mais sa carrière jusqu’en 1815 fut principalement militaire. Napoléon passa de simple officier à un souverain absolu en France et dans une grande partie de l’Europe. En plus d’un chef militaire génial il fut aussi un grand dirigeant et réformateur. Sous son règne la Banque de France fut créée en 1802, la banque centrale française. Il introduisit de profondes réformes sociales. Un des exemples est son fameux code Napoléon qui réglemente le système judiciaire. Tout individu est égal devant la Loi.  Ses pièces françaises de 20 Francs en or, qui font partie de mon domaine, servirent d’exemples comme pièces pendant tout le 19eme siècle. Beaucoup de ses réformes et initiatives sont encore en application de nos jours.

Après 1815, Wellington eut encore une belle carrière politique. Lorsqu’ il mourut en 1852 il eut des obsèques nationales et des milliers de personnes y assistèrent. Contrairement à Napoléon, Wellington n’a jamais voulu diriger son pays. Il est toujours resté le serviteur très dévoué et fidèle du Royaume-Uni et de ses princes.

Que pensait l’un de l’autre
Wellington conserva beaucoup de souvenirs de son opposant corse. Il a dit que Napoléon valait 40 000 hommes par son prestige. Napoléon écrivit dans ses mémoires que Wellington avait tout mal fait à Waterloo. Il – Napoléon – avait perdu la bataille car le destin lui était défavorable ce jour-là.

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