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La Maison de la Monnaie Belge

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Cordialement,
La Maison de la Monnaie Belge

Herbert Hoover, héros de Belgique

Comment Herbert Hoover a sauvé des millions de Belges
Le Dollar américain à l'effigie de Herbert Hoover est très convoité par les collectionneurs. Cette pièce de 2014 arbore le portrait du 31e président des États-Unis (1929-1933). Mais saviez-vous que Herbert Hoover est également une personnalité très importante au sein de l'histoire belge ? Grâce à une initiative très particulière, il a sauvé la vie de millions de Belges et Français du Nord. La Maison de la Monnaie Belge vous retrace cette histoire.

L'occupation allemande de la Belgique

En 1914, l'Allemagne déclara la guerre à la France en raison de son alliance avec la Russie. Ce fut le début de la Première Guerre mondiale. Pour faciliter l'invasion de la France, les Allemands décidèrent de s'emparer de la Belgique. La Grande-Bretagne étant alliée avec la Belgique, cette invasion incita les Britanniques à déclarer la guerre à l'Allemagne. Pour tenter de faire capituler les soldats allemands en les affamant, les Britanniques établirent un blocus économique. Mais ce blocus allait toutefois avoir de lourdes conséquences pour les citoyens des territoires occupés.


La famine en Belgique

La petite Belgique très urbanisée ne produisait suffisamment de nourriture que pour subvenir à 20-25 % de ses besoins. Avec le blocus britannique, les citoyens belges et français du Nord furent coupés des approvisionnements nécessaires de denrées alimentaires. De plus, aucune aide ne pouvait être attendue de la part de l'occupant. Les Allemands réquisitionnaient principalement les productions locales pour nourrir leur propre armée. Par conséquent, plus de sept millions de personnes souffrirent de la famine.


L'importation de denrées alimentaires en Belgique : pas une tâche facile

Millard Shaler, un expatrié américain et ingénieur des mines, pensait que le problème serait facilement résolu. D'après lui, il suffisait d'acheter des denrées alimentaires et de les apporter sur place. Mais peu à peu, il se rendit compte que ce ne serait pas aussi simple que cela. Toutes les denrées alimentaires importées étaient, pour ainsi dire, immédiatement dérobées par les Allemands. En fin de compte, cela ne changeait absolument rien à la famine subie par les Belges.


L'approche de Herbert Hoover

En quête d'une solution à ce problème, Shaler prit contact avec Walter Hines Page, qui lui-même prit contact avec Herbert Hoover. L'ingénieur des mines américain Hoover accepta de relever le défi. À cette fin, il renonça non seulement à un salaire, mais il dut également payer ses propres dépenses.


Pourquoi Herbert Hoover ?

Lorsque la Première Guerre mondiale éclata, Hoover vivait à Londres. Entouré de dizaines de milliers de touristes américains, il tenta de rentrer au pays en toute sécurité. Mais cela s'avéra très problématique. En effet, de nombreux titres et chèques de voyage n'étaient plus reconnus, et peu d'Américains possédaient suffisamment d'argent liquide dans la devise locale pour payer leur voyage de retour. Il y avait des navires en suffisance, mais la plupart des traversées furent annulées. Herbert Hoover créa alors un comité américain pour rapatrier les voyageurs bloqués. Lorsque nécessaire, il octroya des prêts et encaissa des chèques. En octobre 1914, le comité américain avait déjà permis à environ 120 000 Américains de rentrer chez eux, et seulement 300 dollars n'avaient pas été remboursés au comité sur l'ensemble des prêts octroyés. Hoover, grâce à son initiative et ses talents d'organisateur, piqua l'intérêt de Walter Hines Page et d'autres personnes influentes de Londres. À la fin du mois d'octobre, ces derniers lui demandèrent de l'aide pour résoudre un problème beaucoup plus important. Hoover avait un rôle de médiateur neutre, qui était capable d'établir des contacts avec les gouvernements anglais, français et allemand.


The Commission for Relief in Belgium

En 1914, Herbert Hoover fonda la Commission for Relief in Belgium (C.R.B.). Il s'agissait d'une organisation internationale (à prédominance américaine) chargée du ravitaillement des citoyens nécessiteux de la Belgique et du nord de la France. Le premier navire qui partit ravitailler la Belgique contenait 1018 tonnes de blé, de riz, de haricots et de pois. Grâce à une coopération étroite avec d'éminents fonctionnaires belges, les denrées alimentaires purent être directement remises aux citoyens affamés.


Une structure ingénieuse

Le mode de fonctionnement de la Commission for Relief in Belgium était ingénieux et efficace : les denrées alimentaires étaient récoltées à l'étranger, puis envoyées en Belgique par bateau et distribuées par les membres du Comité National de Secours et d'Alimentation (C.N.S.A.), une organisation belge dirigée par Emile Francqui. Cette structure était primordiale, car les employés du C.N.S.A. tombaient formellement sous l'occupation allemande, ce qui signifiait qu'ils étaient légalement contraints d'obéir aux ordres des soldats allemands. Mais cela n'était pas valable pour les membres de la C.R.B. Les denrées alimentaires importées en Belgique par la C.R.B. demeuraient la propriété de l'ambassadeur américain en Belgique, Brand Whitlock, tout au long du processus de distribution. Ainsi, les Allemands n'avaient pas le droit de les revendiquer.


L'aide international à la Belgique : une mauvaise manœuvre ?

Maintenir la C.R.B. à flot était un travail à temps plein pour Herbert Hoover et ses associés. Les Allemands n'étaient pas enchantés par la présence des étrangers en Belgique. Ils voyaient d'un mauvais œil le blocus britannique, qu'ils considéraient comme étant responsable de la nécessité de l'aide étrangère en Belgique. De nombreux responsables politiques britanniques influents, dont notamment Lord Kitchener et Winston Churchill, estimaient que l'Allemagne devait se charger elle-même de nourrir la population belge, ou devrait trouver une solution aux problèmes liés à la famine au sein de sa zone frontalière. Ils considéraient toutefois que l'aide internationale était une mauvaise manœuvre, car elle allait réduire la pression exercée sur les Allemands, et risquerait de prolonger la guerre.


Des menaces contre la Commission for Relief in Belgium

Les deux parties tentèrent à plusieurs reprises de saboter l'aide internationale. Tout au long de la guerre, il y eut constamment des incidents où des sous-marins allemands coulèrent des navires venant apporter de l'aide, principalement à des moments où les tensions avec les États-Unis étaient à leur paroxysme. Les navires arboraient des drapeaux bigarrés à l'effigie de la C.R.B., dont la vue était masquée par de grandes bannières. Malgré la mission fructueuse de Herbert Hoover, des pertes furent également à déplorer. Le sous-marin allemand SM UB-4 torpilla le navire Harpalyce en avril 2015, alors qu'il revenait d'une livraison à Rotterdam. Cette offensive coûta la vie à 15 personnes.


Les bénéfices de la Commission for Relief in Belgium

En fin de compte, la C.R.B. aurait acheté et expédié au total 11,4 milliards de livres (5,7 millions de tonnes) d'aliments. Entre 1914 et 1919, la C.R.B. fonctionnait entièrement grâce à des efforts volontaires. L'organisation parvint à nourrir pas moins de 11 millions de Belges et de Français du Nord en récoltant des fonds nécessaires, en recherchant des contributions alimentaires volontaires, en expédiant de la nourriture en contournant les blocus des sous-marins allemands et les zones d'occupation, et en assurant la distribution des aliments en Belgique. Au total, la Commission for Relief in Belgium expédia pas moins de 697 116 000 livres de farine en Belgique. Des preuves indiquent également que du sucre et des céréales y furent également envoyés.


Les sacs de farine de la Commission for Relief in Belgium

La farine était conditionnée dans des sacs en coton par les employés des moulins américains. La C.R.B. surveillait étroitement la distribution de ces sacs. En effet, le coton était très recherché pour la confection des munitions. Par ailleurs, la Commission for Relief in Belgium craignait que ces sacs ne soient remplis de farine de qualité inférieure pour être ensuite revendus. Afin d'éviter ce problème, les sacs de farine vides étaient soigneusement transformés et redistribués aux écoles d'enseignement professionnel, aux ateliers de couture, aux couvents et aux artistes.


Une deuxième vie pour les sacs de farine

Pendant la Première Guerre mondiale, les ateliers de couture formaient de grands centres dans les grandes villes de Belgique. Ces ateliers offraient un travail à plusieurs milliers de personnes. Les jeunes filles et les femmes y confectionnaient de la dentelle belge et des textiles brodés. Elles s'occupaient également de réparer et de coudre des vêtements. Et c'est également dans ces ateliers que les sacs de farine de la C.R.B. se voyaient offrir une deuxième vie. Ils étaient transformés en vêtements, accessoires, coussins, sacs et autres objets usuels. Bien souvent, le logo du moulin et la marque de la farine y étaient brodés, et il arrivait de temps à autre que des décorations originales y soient brodées, peintes ou dessinées au pochoir sur le tissu. Il n'était pas rare que les sacs soient décorés de témoignages de gratitude des Belges envers les Américains, d'ornements en dentelle, de drapeaux belges et américains, de lions belges, de coqs gallois, de l'aigle américain, de symboles de paix, de force et de courage, des couleurs de la Belgique ou des couleurs des États-Unis, rouge, blanc et bleu. En particulier, les artistes utilisaient les sacs de farine comme toile pour leurs peintures à l'huile. Les nombreuses différences observées quant à la conception et aux messages de ces sacs de farine transformés sont dues à la grande diversité de la Belgique ou, plus précisément, au fait qu'il y ait des wallons francophones au sud et des flamands néerlandophones au nord.


Des sacs de farine comme symbole d'aide et de solidarité

Les sacs de farine remplis étaient minutieusement contrôlés puis distribués à des commerces et des organisations en Belgique, en Angleterre et aux États-Unis, dans le but de récolter des fonds destinés à l'achat de denrées alimentaires pour les victimes, mais aussi à apporter de l'aide aux prisonniers de guerre. De nombreux sacs de farine furent également offerts aux membres de la Commission for Relief in Belgium en signe de remerciement pour l'aide apportée au peuple belge.

Herbert Hoover reçut lui-même plusieurs centaines de ces sacs en cadeau. Ces sacs peuvent encore être admirés au musée de la Herbert Hoover Presidential Library. À l'heure actuelle, ce musée possède l'une des plus grandes collections de sacs de farine datant de la Première Guerre mondiale.


Herbert Hoover, un atout pour votre collection de pièces

Êtes-vous un collectionneur de pièces passionné par l'histoire ? Derrière chaque pièce de monnaie se cache un récit unique. Et c'est bien pour cela que le dollar de Herbert Hoover constitue un atout précieux pour votre collection de pièces. Cette pièce est bien plus qu'un simple dollar : elle est un véritable hommage à ce jeune ingénieur des mines qui parvint à sauver des millions de Belges de la famine. En un mot : une pièce qu'il est important de conserver chèrement !

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