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Entre Dieu et l'Argent - Partie 1

À La Maison de la Monnaie Belge, nous sommes passionnés par l'histoire et par la collection des pièces de monnaie. Et cette passion, nous aimons la partager avec vous. C'est d'ailleurs cette passion qui nous a emmenés, certains de mes collègues et moi-même, à l'exposition « Entre Dieu et l'Argent, l'Âge d'Or des Pays-Bas Méridionaux » organisée à Gand. D'une part parce que nous sommes curieux de découvrir cette histoire, et d'autre part afin d'y puiser de l'inspiration. Et cette découverte fut captivante et tout à fait exaltante. Nous vous en parlerons dans cet article. En outre, nous offrons 100 billets d'entrée gratuits pour cette exposition.

L'exposition « Entre Dieu et l'Argent, l'Âge d'Or des Pays-Bas Méridionaux » se tient au couvent des Carmes (Caermersklooster), un complexe pourvu d'une ancienne église des Carmes situé dans le quartier médiéval Patershol en plein centre de Gand. En faisant abstraction des voitures et des éclairages modernes, vous pourriez vous attendre à tout instant à rencontrer une société issue du 16e siècle.

L'exposition retrace une période de grand renouvellement en Flandre. Il s'agit d'une sorte de voyage dans le temps, entre à peu près 1200, lorsque le commerce de laines avec l'Angleterre a débuté, et 1585, l'année du siège d'Anvers. Au cours du siècle qui a précédé l'année 1585, la Flandre vivait un véritable âge d'or, et était alors la « Silicon Valley » du monde. 

Cette époque est abordée sous différents angles, mais le thème principal se concentre sur l'entrepreneuriat et l'innovation, et sur le contexte dans lequel un nouvel homme a vu le jour : l'homme critique, conscient et audacieux, qui a survécu jusqu'à ce jour.

Les peintures, les maquettes de navires et les objets de cargos, la cartographie déjà très avancée et les inventions technologiques de cette époque montrent que ce nouvel homme se trouve dans une société en pleine évolution.

Outre la montée du commerce et de l'exportation, cette période connaît également des développements financiers. Pour la première fois depuis les Romains, il est à nouveau question d'un marché commercial stable qui travaille systématiquement avec de l'argent. 

La comptabilité est « repensée », les cours de change font leur apparition, et la toute première Bourse du monde est créée à Gand. Les changeurs d'argent sont actifs. Ces premiers « banquiers » ont parfois été représentés dans différentes peintures.


Les changeurs
La peinture « Le Changeur d'argent et sa femme » (vers 1530-1560) d'un imitateur de Marinus van Reymerswaele a attiré notre attention. Le catalogue de l'exposition en dit ceci : 

« Cependant, il ne faut pas uniquement surveiller le changeur d'argent. Très vite, la naissance de la banque est suivie par le braquage de la banque. La table de change du banquier doit donc être sécurisée. Un plateau supérieur coulissant permet ainsi de maintenir une distance de sécurité entre le client et le changeur. La table est également dotée de solides serrures, de tiroirs cachés et d'un coffre. »

Curieux de savoir à quoi ressemblait cette table du changeur, nous avons trouvé cette table de paiement en chêne/pin datant d'environ 1700 et originaire d'Allemagne. 

 Elle apparaît dans l'article « Table de paiement comme banque itinérante », une livraison de ‘Het Veilingstuk’ tirée de l'archive numérique du journal néerlandais Het Dagblad van het Noorden (29/11/2010). 

Bien entendu, une table de paiement ou de change nous amène à nous demander si, à cette époque, il était nécessaire de changer autant d'argent. L'article du journal Het Dagblad van het Noorden y a apporté la réponse :

« Au Moyen Âge, il y avait de nombreuses sortes de monnaies en circulation, car chaque lieu avait sa propre unité monétaire. Les changeurs d'argent étaient donc nécessaires. Les marchands et les voyageurs se rendaient auprès des changeurs afin d'échanger leur argent contre de la monnaie locale. La plupart des changeurs qui se sont établis aux Pays-Bas à partir du treizième siècle étaient originaires de la Lombardie, en Italie. Ils appelaient leur table de paiement « banco ». C'est donc de ce terme que provient la dénomination néerlandaise de la banque (bank). La table de paiement comportait plusieurs tiroirs bien dissimulés, et une solide serrure. Ainsi, les changeurs pouvaient également se voir confier de l'argent en dépôt. Pour chaque dépôt, le client recevait un reçu manuscrit, qu'il pouvait éventuellement remettre à un créancier en guise de paiement. C'est de cette manière que l'argent papier a également vu le jour [...]. 

Quel que soit le contenu de cette table de change, il nous a donné envie d'y réfléchir et de peut être réaliser une série qui y serait consacrée.

Jusqu'en 1795, les pièces en argent et en or de tous les horizons étaient utilisées comme moyens de paiement. Généralement, ces pièces de monnaie avaient une tranche lisse. Les petits malins s'amusaient à y tailler une petite bordure. Afin de déterminer leur véritable valeur, les changeurs pesaient donc les pièces à l'aide de poids monétaires garantis. De cette manière, ils établissaient la valeur des pièces qui leur étaient fournies, et les échangeaient avec une commission contre les monnaies que le client désirait.


Parceque nous sommes si enthousiastes concernant l'exposition "Entre Dieu & l'Argent", je peux donner 100 billets d'entrée gratuits! Voulez vous y aller? Faites le nous savoir et prenez contact gratuitement avec notre service clientèle (0800 500 52). Maximum deux billets par personne.


Et n' oubliez pas de nous faire savoir ce que vous avez pensé de cette exposition. Vous pouvez le faire via Facebook ou par émail : info@lamonnaiebelge.be.

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