Réédition d’un chef-d’œuvre

Le début d’une ère
Au début du XIXème siècle, le Royaume-Uni tenta de stabiliser son système monétaire, après une période de chaos en Europe provoquée par la Révolution Française et les Guerres Napoléoniennes. Le Souverain d’Or moderne fut né et la pièce deviendra bientôt le moteur du commerce mondial. Des millions de Souverains circulèrent dans tous les coins du monde, des colonies britanniques au Moyen-Orient. En raison de sa riche histoire et de ses motifs uniques, le Souverain d’Or est devenu l’une des pièces les plus recherchées par les collectionneurs.


Création du maître Benedetto Pistrucci
La réputation et le charme du Souverain dérivent en grande partie de ses motifs emblématiques. Le nouveau Souverain fut conçu comme symbole de la puissance de l'Empire Britannique et achève pratiquement la perfection dans son design. La Royal Mint britannique confia la conception de la pièce au maître italien Benedetto Pistrucci. Pour le revers, il choisit de représenter la célèbre légende de Saint Georges et le Dragon. Au lieu de copier l’imagerie classique de Saint Georges en armure, Pistrucci opta pour une interprétation grecque, montrant le corps nu et musclé du Saint-Patron de l'Angleterre. Sa représentation de Saint-Georges et le Dragon est un véritable chef-d’œuvre, et est à ce jour l’un des motifs les plus reconnaissables dans le monde numismatique.

Peu de temps après avoir gravé les motifs du Souverain, Pistrucci se fia à la conception des médailles commémoratives pour la Bataille de Waterloo. Cette œuvre lui coûta 33 ans de sa vie. En 2015, La Maison de la Monnaie Belge célébra les 200 ans de Waterloo avec la première frappe de cette médaille légendaire.


Réédition d’un chef-d’œuvre
En 2017, nous célébrons le 200ème anniversaire du Souverain moderne, prisé pour sa riche histoire et sa qualité inégalée. La réédition exclusive de cette pièce s’inspire du design original de Pistrucci avec l’image de Saint Georges et le Dragon et la devise de la plus haute chevalerie au Royaume-Uni: « Honi soit qui mal y pense » (Honte à celui qui y voit du mal). La dernière fois que cette inscription figura sur le Souverain remonte à 1821. Cette édition bicentenaire est donc tout à fait exceptionnelle.

En outre, pour la première fois depuis 1887, le millésime est indiqué sur l’avers de ce nouveau Souverain. Pour réaliser cette nouvelle frappe, les poinçons ont soigneusement été recréés sur le base des originaux magistraux réalisés par Pistrucci en 1817. Sur l’avers se trouve un motif plus récent. Il s’agit de la cinquième effigie de la Reine Elizabeth, conçue par le maître-graveur britannique contemporain Jody Clark.

L’on rencontre rarement cette combinaison unique d’histoire et de splendeur, de tradition et d’artisanat contemporain. Cette édition bicentenaire peut devenir la pièce-maître de votre collection !  Serez-vous assez rapide pour obtenir votre exemplaire ?